Biographie
Parcours
Après avoir travaillé dans le médical, j'étudie aux Beaux Arts d'Annecy auprès de Jean Patrice Rozand.
J'intègre ensuite l'atelier de peinture de Mireille Mercanton-Wagnières à Genève. Cette rencontre est décisive et je m'engage définitivement en peinture.
Depuis, les pinceaux ne m'ont plus quittée et l'atelier est journalier !
Démarche et Technique
2023 :
Chaque jour, je voyage en écriture.
Ma plume trace des silences, des solitudes, des mémoires, de tendres poésies.
L'encre vibre sur le papier, le bec de ma plume m'impose son rythme incantatoire et je savoure la lenteur que m'impose l'outil.
L'écriture se perd au fils des mots, le graphisme devient matière tissée à l'infini dans la répétition du geste.
Doucement, se dessine une calligraphie, mes "*moxels", vibrante trace d'un langage neuf : un monde inconnu s'ouvre alors.
*Moxels (création 2020): Nom masculin, fusion de "mot et élément". Il est l'expression vibrante tracée du mot dans toutes ses composantes (signifiante, émotionnelle, visuelle, musicale, universelle.
2020 :
"Le silence" :
Nos existences sont en lien grâce, entre autre, à l'utilisation des mots.
Personnellement le "dire" m'est précieux. Depuis 2011, j'utilise l'écriture comme médium.
Mais durant la pandémie et la succession des confinements j’ai éprouvé un immense besoin de silence .
En supprimant le superflu, les habitudes et le bruit, n'a subsisté, alors, que le silence et ce qu’il avait à me dire.
J’avais déjà compris que les mots étaient inaptes à traduire avec justesse ce que j'avais à dire. Mais durant ces longs mois j'ai perçu, avec plus de précision, que le langage de l'âme n'apparaît que lorsque la parole se tait.
Quotidiennement, j’ai inscris la mémoire du confinement, la mémoire de ce temps particulier.
L' acrylique ou l'huile sur toile ont été remplacés par l'encre et la plume sur papier entoilé.
Une économie de moyen s'est alors installée.
Au fil des jours, n’a subsisté alors que l’unique et minuscule trace du mot sur le papier. La superposition et la couleur utilisées auparavant, ont disparu comme pour tenter de ne garder que l’essentiel. Et la minutie est devenue nécessaire comme pour approcher l’invisible.
Ce silence à cohabité avec la lenteur et le rituel de l’atelier .
Grâce à cette ascèse silencieuse j’ai trouvé une autre liberté.
2013 à 2020 :
L'évolution de mon travail s'oriente vers:
"La mémoire, la trace, le souvenir, ce qui reste"...
Mon atelier est idéalement situé. Je suis immergée dans cette nature silencieuse dont j'ai profondément besoin pour me connecter à mon intériorité.
La lumière qui se dessine, que je devine à travers les arbres, est une source d'inspiration quotidienne. Elle me donne cette énergie nécessaire pour traduire "méditativement", avec mes pinceaux fins, cet impossible que je tente de dire.
2011 :
"Le Dire" :
Les mots qui étaient timidement présents dans mes travaux antérieurs, prennent leurs places puis s'imposent. Je superpose "différents signes picturaux" qui, deviennent la trace mémoire de ma pensée.
2007 à 2010 :
"Présence-absence" :
Que reste-t-il de l'existence d'un être ?
Comment le dire ? J'ai juste ce désir.
La peinture me le permet avec un autre langage que les mots.
2005 à 2007 :
"L'équilibre".