Biographie
Mon parcours
Après avoir travaillé dans le médical (dont 10 ans en service de cancérologie), j'étudie aux Beaux Arts d'Annecy auprès de Jean Patrice Rozand, sculpteur.
J'intègre ensuite l'atelier Genevois de peinture de Mireille Mercanton-Wagnières. Cette rencontre est décisive et je m'engage en peinture.
Depuis les pinceaux ne m'ont plus quittée et l'atelier est journalier !
Ma démarche
2020 :
"Le silence" :
Nos existences sont en lien grâce, entre autre, à l'utilisation des mots.
Personnellement le "dire" m'est précieux et
l'écriture a toujours été présente dans mes peintures.
Durant la pandémie et la succession des confinements j’ai éprouvé un immense besoin de silence .
En supprimant le superflu, les habitudes et le bruit, n'a subsisté, alors, que le silence et ce qu’il avait à me dire.
J’avais compris que les mots étaient inaptes à traduire avec justesse ce que j'avais à dire, raison pour laquelle j'ai choisi la voie artistique comme moyen d'expression. Mais durant ces longs mois j'ai perçu, avec plus de précision, que le langage de l'âme n'apparait que lorsque la parole se tait.
Quotidiennement, j’ai inscris la mémoire du confinement, la mémoire de ce temps particulier. Un "espace nouveau" s'est alors ouvert.
Une économie de moyen s'est installée. Au fil des jours n’a subsisté que l’unique et minuscule trace du mot sur le papier. La superposition et la couleur, que j'utilisais auparavant, ont disparu comme pour tenter de ne garder que l’essentiel. Et la minutie est devenue nécessaire comme pour approcher l’invisible.
Ce silence à cohabité avec la lenteur et le rituel de l’atelier .
Grâce à cette ascèse silencieuse j’ai trouvé une autre liberté.
2005 à 2007 :
Je travaille sur "l'équilibre".
2007 à 2010 :
La "Présence-absence" : devient mon axe principal.
2011 :
"Le Dire" :
Les mots qui étaient timidement présents dans mes travaux antérieurs, prennent leurs places puis s'imposent. J'utilise pour cela "différents signes picturaux" qui, deviennent la trace mémoire de ma pensée.
2013 à 2020 :
L'évolution de mon travail s'oriente vers:
"La mémoire, la trace, le souvenir, ce qui reste"...
Mon atelier est idéalement situé. Je suis immergée dans cette nature silencieuse dont j'ai profondément besoin pour me connecter à mon intériorité.
La lumière qui se dessine, que je devine à travers les arbres est une source d'inspiration quotidienne. Elle me donne cette énergie nécessaire pour traduire "méditativement", avec mes pinceaux fins, cet impossible que je tente de dire.